Dire Au Monde Blog Méditation Les délices du Sabbat Comment pouvons-nous obtenir le pardon de Dieu ?

Comment pouvons-nous obtenir le pardon de Dieu ?

Notre Sauveur, Jésus-Christ, l’exemple à suivre, n’a jamais cherché à se mettre en avant, non Il était là pour révéler le Père (Jean 1:18). Il était là pour nous enseigner, pour nous sauver, pour nous servir, pour nous sortir de notre péché, pour nous amener à la repentance.

Suite à son enseignement sur la prière (Luc 18:1-7), où il nous invite à persévérer et à croire qu’Il nous exaucera, Il va même affirmer la chose suivante : « Mais quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il de la foi sur la terre ? » Ceci vient confirmer le fait que lorsque nous prions avec assurance, avec foi, que nous ne nous relâchons pas, nous pouvons être certains que Dieu nous exaucera, qu’Il nous fera justice. Agissons notre foi, notre Dieu n’est pas un homme pour mentir (Nombres 23:19).

Notre modèle souhaite que nous lui fassions confiance en toutes situations mais Il veut également que nous reflétions son caractère. A travers une autre parabole, Jésus attire notre attention sur le fait de se persuader d’être juste mais de ne pas porter de l’attention à nos prochains. Cette parabole est un appel à la repentance, à la réflexion sur nos attitudes. Il est question de deux hommes qui vont prier à la synagogue mais leurs attitudes sont en total opposition (Luc 18:10). Nous nous attendons à ce que l’attitude d’au moins un des deux soit celle de quelqu’un qui se considère juste.

Examinons l’attitude du Pharisien

« Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain » (Luc18:11). Nous voyons un homme qui voit les autres comme mauvais, et qui est heureux, LUI, de ne pas être comme eux. Cet homme se considère comme étant meilleur que le reste des hommes. Il pensait qu’il y avait lui et puis les autres. Puis, il ajoute « ou même comme ce publicain ».

Le pharisien venait prier à la synagogue, mais on voit qu’il était rempli d’orgueil, rempli de lui-même. Son attitude était hautaine et méprisante. Le pharisien se compare aux « ravisseurs, injustes, adultères ». Et parce qu’il a pu cocher que toutes ces actions ne se retrouvaient pas dans sa vie, il s’en est réjoui. Le pharisien va ensuite penser à toutes les choses bonnes qu’il fait, et il est satisfait, il en est fier (Luc 18 :12). Il ne fait pas les mauvaises choses que les autres font, alors c’est certain c’est un homme bon, il est meilleur que les autres.

Regardons maintenant l’attitude du publicain

« Le publicain, se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur. » (Luc 18:13). Cet homme va venir discrètement, il ne souhaite pas qu’on le remarque, il reste à distance. Peut-être qu’il est honteux. Il reconnaît qu’il n’est pas une bonne personne. Il sait qu’il a fait le mal, il le reconnaît. Le publicain vient s’humilier aux pieds de Dieu, demandant grâce. Il ne se compare à quiconque, il sait qu’il est pécheur. Il vient prier et demander grâce car il croit que malgré ce qu’il est, Dieu peut le sauver et effectivement lui faire grâce. Il s’humilie et reconnaît sa transgression.

Comparons les deux attitudes

Nous avons deux hommes, deux attitudes, … L’un reconnaît qu’il n’est pas juste, l’autre se pense meilleur que le reste des hommes. L’un demande à Dieu d’avoir pitié, l’autre se dit heureusement que moi je ne suis pas comme les autres. L’un met en avant ses œuvres, l’autre n’ose même pas s’en rappeler. L’un se compare… Mais se compare-t-il aux bonnes personnes ? Si c’était le cas, aurait-il continué à voir les autres comme moins bien que lui, à les regarder de haut ? Cet homme méprisait le publicain et se pensait supérieur, il était rempli de lui-même. Il se croyait juste et mieux que tous les autres hommes. Il ne voyait pas qu’il méprisait son prochain, qu’il avait des regards hautains, qu’il était auto suffisant et rempli de lui-même. Il pensait que ses actions faisaient de Lui quelqu’un de juste. Pourtant la Parole nous dit, qu’il n’y a pas de juste, pas même un seul (Romains 3:10).

Quelle attitude emmène à la justification ?

Jésus va conclure en disant : « Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l’autre. Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé » (Luc 18:14). Le publicain est justifié car il est venu en toute humilité, reconnaissant son état, reconnaissant, qu’il avait besoin d’un Sauveur, tandis que le pharisien s’est élevé se pensant juste par ses actions, méprisant son prochain. Or ce ne sont pas nos actions qui nous justifient. Si le pharisien s’était comparé à la perfection, de suite il aurait vu que celui qu’il pensait juste, n’est que pécheur face à la sainteté. Il aurait reconnu son péché, c’est pour cela qu’il est important de contempler notre Sauveur. Lorsque nous contemplons Jésus, le Saint Esprit nous convainc de péché, il nous révèle ce qui n’est pas bon en nous. Puis, nous nous faisons tout petits, reconnaissant notre état. C’est seulement par le sang de Jésus que nous sommes justifiés (Romains 5:1). Si Jésus demeure en nous, c’est alors que nous porterons de bons fruits, le fruit de l’Esprit. Nous ne nous enflerons pas d’orgueil car nous saurons qu’en rien nos actions ne peuvent nous sauver. Nous saurons qu’il n’y a rien de bon en nous.

Nous avons de nombreux exemples dans la Parole qui nous montrent que nos actions sont vaines et que rien ne sert de nous mettre en avant, de nous enfler d’orgueil. Pensons, à ces personnes à qui Jésus dira je ne vous ai jamais connus, et qui lui diront mais Seigneur nous avons fait tant de bonnes choses en ton nom (Matthieu 7:22-23). Nous avons réalisé des choses que les autres ne faisaient pas. Et parce qu’ils faisaient toutes ces bonnes œuvres, pour eux, il était tout à fait normal que Dieu les accueille à bras ouverts. Avec tout ce qu’ils avaient fait, ils le méritaient… mais non nos actions ne nous justifient pas devant Dieu, ce ne sont pas nos actions qui vont nous sauver ou nous donner accès au ciel. Jésus seul, qui intercède pour nous, qui nous a envoyé un consolateur, Lui seul peut nous rendre pur, sans tâche, irrépréhensible, juste.

Laissons-le entrer dans nos vies, et allons Dire Au Monde, que pour nous sauver du péché, pour que nous ne soyons plus esclaves Jésus a donné sa vie pour nous.

Auteur : Dire Au Monde

 

 

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