Une semaine avec Dieu – Samedi 17 Septembre 2016*
Et qu’il illumine les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu’il réserve aux saints. Ephésiens 1 : 18
Objectif : S’oublier pour vivre pour l’autre.
L’Eternel a quelque chose pour nous, Il nous réserve quelque chose de grandiose. L’héritage que Jésus a pour nous est précieux et a bien plus de valeur que tout l’or de la terre, que tous les biens de ce monde. Ceci me rappelle une histoire de la Bible où l’on comprend l’importance de ce que Jésus a pour nous. Vous la connaissez certainement. Il s’agit de la rencontre entre la femme samaritaine et Jésus (Jean 4). Jésus avait beaucoup marché et était fatigué du voyage et là près du puit de Jacob, il vit cette femme arriver. Ce texte nous démontre encore fois, que Jésus a vécu sur cette terre comme un homme. Jésus a ressenti la fatigue, tout comme toi tu peux ressentir la fatigue. Jésus a eu soif, tout comme toi tu peux avoir soif.
Puis, on voit que Jésus demande de l’eau à la femme samaritaine. Etonnant pour Jésus, par qui toutes choses ont été faites (Jean 1:3). Jésus le créateur des sources d’eau, demande de l’eau à cette femme. Jésus entre en contact avec elle, tout en sachant que les juifs et les samaritains ne communiquaient pas. La femme le questionne alors pour comprendre son geste. Et Jésus lui répond, si tu savais qui j’étais, c’est toi-même qui me demanderait de l’eau. Et je t’aurai donné de l’eau vive (Jean 4:10). La réponse de la femme nous montre qu’elle ne comprenait pas de quoi Jésus parlait. Elle était venue puiser de l’eau, à l’aide de sa cruche mais ce que Jésus lui proposait n’avait rien avoir avec les besoins terrestres. La femme puisait aux sources de ce monde. Mais Jésus lui parlait des sources qui ne tarissent jamais, la source céleste, l’espérance éternelle.
Faisons maintenant le parallèle entre nous et cette femme. Nous avons tendance à rechercher les richesses de ce monde, à courir derrière les choses terrestres, à vouloir satisfaire des besoins charnels, des besoins immédiats. Et pourtant, Jésus est clair lorsqu’il dit, celui qui ira à la recherche des choses de ce monde, aura encore soif. Mais celui qui boira de l’eau que je lui donne n’aura plus jamais soif (Jean 4:14). Seules les choses célestes peuvent nous satisfaire de manière définitive. Cette femme a reconnu, qu’elle ne cherchait pas au bon endroit pour satisfaire ce vide. La femme samaritaine a reconnu qu’elle avait besoin de plus que les richesses de ce monde. Elle a ouvert son cœur au Christ et lui a demandé de lui donner de cette eau vive (Jean 4:15). Le Christ est une source intarissable, la seule source qui fait que nous n’aurons plus jamais soif.
La femme a reconnu son besoin d’un Sauveur, mais il lui fallait reconnaître son péché. Et on voit au verset 18, que Jésus change de conversation et lui raconte sa vie, lui disant « tu as raison de dire je n’ai pas de mari, car tu en as eu cinq mais celui avec qui tu vis n’est pas ton mari ». La femme Samaritaine a admis, elle n’a pas nié, elle a reconnu sa situation. Après cela, la femme n’a pas eu honte, elle n’est pas allée se cacher et garder tout cela pour elle. Non, bien au contraire, la femme est allée dans la ville témoigner. Elle a laissé la cruche qui lui permettait de puiser aux choses de ce monde derrière elle.
Elle a délaissé les choses de la terre pour aller témoigner de ce que Jésus avait fait pour elle, pour aller témoigner de ce qu’elle avait reçu. Elle est allée raconter sa rencontre avec le Messie, délaissant de manière instantanée les choses du monde. Le récit de cette femme a permis la conversion de toute une ville. Toute une ville est allée à Jésus grâce au témoignage de cette femme. On voit, ici la puissance du témoignage. On se dit parfois, mais c’est insignifiant… mais sachez que lorsque Dieu nous donne de faire une expérience avec Lui ce n’est jamais pour nous mais toujours pour que nous puissions être une bénédiction pour les autres. Une amie m’a dit un jour « Quand tu expérimentes la main de Dieu, des gouttes de ta bénédiction retombent sur les autres ». Amen ! Cherchons à être des bénédictions pour ceux qui nous entourent.
Les disciples arrivent ensuite et voient Jésus avec cette femme. Ils ne lui demandent pas quel était leur sujet de conversation mais l’invite à manger (Jean 4:31). Et Jésus leur répond qu’il a mangé un repas qu’ils ne connaissent pas. Pourtant les disciples suivaient le Christ, ils étaient constamment avec lui. Comment était-il possible qu’ils ne connaissent pas la nourriture que Jésus avait mangée ? Il est donc possible que nous passions tout notre temps dans la méditation et que nous passions à côté de l’essentiel. Jésus n’avait plus faim, plus soif, malgré la fatigue, car sa nourriture était de faire la volonté de son Père qui l’avait envoyé.
Jésus avait apporté l’eau vive à cette femme. On s’aperçoit que le fait de combler le besoin de cette femme a permis à Jésus d’oublier sa propre soif. Lorsqu’on délaisse nos péchés, les choses de ce monde et qu’on se focalise sur le travail que Dieu nous a donné, c’est-à-dire le salut des âmes, nous oublions nos propres soucis. En effet, nous ne sommes plus focalisés sur nous-mêmes mais sur les besoins des autres. Et lorsque nous agissons ainsi, Jésus s’occupe de nous, il nous purifie, il comble chacun de nos besoins. Amen, ayons la foi.
Réclame ces promesses aujourd’hui :
« Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité ». Seigneur, je ne veux plus me focaliser sur ma petite personne, mais regarder aux autres qui n’ont pas encore entendu parler de toi. Et je sais que tu me purifieras de toutes mes iniquités. Amen ! (1 Jean 1:9)
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